1 chien, 4 hommes et 5 sacs à dos

nous sommes prêts pour l'aventure

mardi 19 octobre 2010

Un mois déjà

Nous y sommes arrivés à la Méditerannée! Le 15 septembre. 1000 mètres de descente raide, les derniers, sur Menton. La vue sur la mer. Et vers 19h, notre arrivée dans la civilisation, la traversée des grosses villas, le passage sous l'autoroute, la traversée de l'avenue du long de la mer, les feux, la digue et l'arrivée sur une petite plage de galets, heureusement l'une de ces rares petites plages réservées aux personnes accompagnées de chien(s). Arrivant avec notre chien, ses sacs, nos sacs et nos grosses godasses, nos bâtons de marche, on en a fait fuir des gens qui y promenaient leur chien...

On a enlevé nos sacs et nos godasses et on a plongé dans la mer tout habillés, ou presque!

Voilà un mois maintenant que nous sommes rentrés; que nous avons repris les activités diverses.

Quand on marche, en un mois on progresse dans le paysage mais on creuse de plus en plus à l'intérieur de soi, du Réel. Ici en un mois, c'est fou ce que l'on est passé d'une chose à l'autre! Cela donne le tournis quand on y pense.

Et on n'a même pas encore pris le temps de trier les photos!
Mais promis, dans le mois qui vient on s'y met!

Anne

mercredi 8 septembre 2010

les rencontres

pendant le trajet nous découvrons que voyager est la meilleure façon de faire des rencontres. que se soit Antoine,un français qui travaille en slovénie; paula et sa copine, 2 femmes qui nous ont ouvert les yeux sur l'autriche;la suissesse rencontree a juf qui nous a offert un verre;les belges de st-luc qui adoraient Hushka;Benjamin le berger avec qui j'ai été ramener les moutons et qui nous a invité a souper;le loup qui ,dans l'Ubaye,est venu fleurté une nuit avec Hushka;les 2 dames de Cannes rencontrées a isola 2000 qui nous ont offert des daubes avec des pates; Edith qui a cuisiné ces daubes; le cuisinier d'un hotel de isola 2000 qui nous a offert un panier entier de fruits. Rajouter a ça les gardiens des refuge de filmoor, du refuge des marches, du refuge e.Questa et celui de valasco.
merci a tous de nous avoir si bien acceuillis dans votre région.

jephan

vendredi 27 août 2010

à lire le commentaire de Franck...

L'essence ... des choses et des êtres.
Beau et riche mot.
15min devant l'ordi.
Pas asez pour dire même un tt ptt peu des dernière essences croisées.
merci pour le partage Francky !

Cette question de l'essence au lieu de l'apparence est très juste.
En même temps très simple, évidente.
On se désencombre ...
de bcp de choses ...

Nous voici pour deux jours de repos à Fontgillarde.
A la maison.
Acceuilli par Christophe et François à la tangente.
Mais pas trouvé plus de ces 15 min (peut-être mieux ce soir ?).

Nous avons ces derniers jours traversés peut-être les plus beaux massifs et les plus beaux moments. ou est-ce nous qui sommes plus murs plus dépouillés, plus légers.
La langue commune aide aussi à enrichir les rencontres.

Juste qques mots alors:
- passage du col des encombres sous la neige chassée à l'horizontale et sous une dizaine de vautours fauves qui cerclaient.
- Le massif de Thabor, peut-être le plus beau, nous rapeklle les dolomites, avec une dimension plus froide, plus rude, souvenir de cette randonné avec Anne il y a une vingtaine d'année; Rien n'a changé.
- La rencontre de Benjamin le berger avec lequel Jephan ira rassembler les moutons et qui nous invtera à partager son repas. Délicieux et vrai. l'essence des choses et des êtres.
- la valée de la Clarée Névache (cfr une soupe aux herbes sauvages), peut-être un développement, une dynamique réussie ? A voir plus avant.
- les vallées désertes et sauvages entre Planpinet et montgenèvre. Un monde de silence ... presque receuilli.
- la haute vallée de cervière à malrif, un silence aussi une légèreté que n'a pas le Queyras, plus rude plus violent.
- les premiers pas dans le queyras avec notre journée record : 10h40 de marche, 1700 m de descente, 1000m de montée et bcp e plat en plus.
- Peut-être un louip près de la tente la nuit ... ?

on vous embrasse,

Geoffroy

vendredi 13 août 2010

la traversée du valais

nous partons de st niklaus où nous prenons un télécabine jusque jungen qui est un super petit hameau tres sympa. puis nous montons vers le col mais nous nous arretons avant et les moutons viennent voir ce qu'il se passe. le lendemin nous montons au col dans une montée plein de bouquetin. puis nous redescendons pour prendre un petit chemin a flan de cotopuis remonté sur un col où nous croisons un berger sympas. puis nous campons encore dans la montée vers le col. et le lendemin nous passons le col de la frontiere francophone. aah enfin on parle français. puis nous déscendons sur st luc où de la nous rejoignons des amis chez qui nous allons passé 1 jour de repos mérité a martigny. les amis nous dépose la où on était. depuis le lac de moisy nous montons sur un col qui donne sur le val d'érance. puis nous allons sur arola etnous montons vers le col de riedmatten sur la montée nous croisons une dame qui est tombé et nous l'aidons a se relever et la soignons. puis nous campons près du lac des dix. le lendemin nous devons resté toute la journé dans la tente car il neige. le lendemin nous passons le col des roux pour aller prendre un chocolat chaud au refuge de prafleuri nous campons un peu plus loin. au lever du jour nous passons le col de prafleuri où nous montons pour la 1ere fois a 3000m d'altitude. puis dans la caillasse nous rejoignons le col de louvie pour redescendre ensuite sur fionay. nous campons au camping de bonatchiesse. le lendemin nous attendons des amis( Thérese et Jean-Michel ) qui sont les premiers a nous rejoindre pour marché. nous longeon le lac de mauvoisin puis campons pres de la cabane de chanrion car nos amis y dorment. Puis le lendemin nous devons quitter nos amis mais nous retrouvons Myriam . avec elle nous montons au mont avril puis nous la quittons et et basculons sur le val d'aoste.

jephan

la traversée de la bernina

nous partons de poschiavo en suisse pour monter de 1600m d'altitude puis nous déscendons sur un petit lac où nous plantons les tentes. le lendemin matin nous marchons jusqu'à un petit hameau super sympa. voyant la pluie arrivé nous restons coincé 1 journée entiere dans le refuge. nous jouons toute la journée au cartes puis plantons devant le refuge. le lendemin le temps s'etant eclairci nous partons vers des glaciers pour la 1ere fois en 1 mois nous pouvons observé des glaciers. nous nous stopons juste avant une montée raide vers le col pour planter la tente. le lendemin nous le montons ce col puis nous descendons dans un froid glacial. Puis nous cheminons vers un petit hameau super où les gens nous invite a planter dans leur jardin. Pour l'avant dernier jour dans la bernina nous déscendons sur maloja où nous faisons les courses avant de partir camper dans la forêt. puis nous faisons 2 cols où nous rencontrons une Suissesse francophone qui nous a offert un verre a juf.

Jephan

déjà le 13 août...

Cela fait bien longtemps que nous ne nous sommes plus connectés. Depuis avant le massif de la Bernina. Celui d'avant le Valais. Faute de connection, c'est sur. Mais dire que nous les recherchons activement serait mentir.

Comment reprendre tt ce qui ne s'est pas dit et qui deja s'evapore? Parler plutôt de manière générale, de la manière dont on vit ce voyage.

Nous entrons dans l'itinérance de manière plus totale, plus évidente; les pauses ne sont plus que des pauses, repartir n'est plus vraiment une question plutôt une évidence. Comme disent les enfants, quand on s'arrête on ne sait plus quoi faire de ses jambes. Les corps se transforment aussi, se musclent et s'allègent. Les douleurs se font différentes, localisées et ponctuelles. Etonnement, nous allons souvent plus vite que les autres, nettement moins chargés, l'effort est une norme de déplacement.

Si l'on passe par une route, rentre dans une grande surface pour faire les courses, j'ai l'impresion d être ds un film de Tati. Les gens qui s'agitent, tournent en rond, s'énervent pour savoir si tel produit est disponible avec le vaporisateur... Notre société s'est faite forte à nous inventer des raisons insensées de s'en faire.

Les gens nous disent toujours qu'on rentre dans la réalité... Nous, on s'interroge: elle est où en fait la réalité? N'est=elle pas plutot à 2600m?

Dans les villes et les villages, il y a partout des places de parking, mais pas de place prévue où coucher une tente. Les voitures passent avant les gens.
Nous plantons toujours, toujours, là où nous voulons planter. A Poschiavo: un fond de jardin, après avoir hésité à prendre la pelouse de la maison communale ...

La Bernina, c'est vraiment bien.
On s'est offert un très beau détour plus alpin par rapport au trajet de la Via Alpina. Nuit à 2600m (1 degré dans la tente la nuit, mais on descendra à moins 2 ds le Valais). Vue sur nos premiers Glaciers, bien sûr à distance).
Une journée de grosses pluies, passée à jouer aux cartes dans un refuge au creux d'un ptt village classé en pleine montagne. Comme un écrin.

Un autre village, aussi isolé, 2 jours plus tard. accueillera nos tentes. Avec le sourire du fermier qui monte traire ses vaches (à la main) avec un énorme bidon à dos. C'est aussi une terre de contraste entre le côté Suisse où ds les stations, les villas contemporaines sont cernées de bagnoles rutillantes et les villages italiens perdus dans l'alpage, comme dans le temps. Juf, village Suisse perché à plus de 2000m tente de reconcillier un temps ces deux mondes.

Vous a=t on déjà dit que Niels joue à chanter avec la Montagne. Il joue avec l'écho que font les cirques rocheux. Il ne voudrait pas qu'on le dise. Ne le répétez pas. Mais on a quelques enregistrements, on verra ce que cela donnera.

Il y a bien sûr mille autres choses à dire de la Bernina. je laisserai tantôt les enfants en dire plus.

Ensuite, poussé par la pluie, nous avons choisi de refaire un saut de puce pour rejoindre diretement le Valais. Sautant le Tessin. Nous voulons aussi garantir notre arrivée à Nice le 15 septembre. Il nous faudrait en effet au moins 5 mois pour faire l'ensemble de la traversée des Alpes. L'anniversaire de Anne a été fêté sur ce trajet. Entre autre par un réveil avec des ballons plein la tente.

Ainsi les derniers jours de juillet nous sommes partis de Sint-Nichlaus ds la vallée de Zermatt pour une traversée inventée sur carte (la Via Alpina passe au nord du Rhône, nous au Sud). passant de Vallée en vallée, j'ai découvert le Valais qui berça les vacances enfantines de Anne. Ces vallées sont idéniablement belles et très alpines. C'est pour moi une vraie découverte.

§ nuit pluie et neige au matin...

A la troisième vallée, c'est le Jardin des belges, c'est aussi l'arrivée en zone francophone. Les traditionelles questions : d'où venez vous ? et leurs traditionelles réponses : de Slovénie ;-! mènent alors à de plus longues discussions. L'étonnement, souvent mêlé d'admiration et d'envie, s'exprime en questions. Les enfants, surtout, forcent l'admiration. Il faut dire qu'ils ont fière alure avec leurs mines bronzées, leurs gros sacs, leurs jambes musclées, les yeux pétillants et leur vitesse de pointe à dépasser tous les "touristes" de la montagne (nous appelons ainsi tous ceux qui se promènent en montagne avec de plus ptt sacs que nous; c=à=d à peu près tt le monde).

Avec le Valais, viennent aussi les premiers amis. Une journée douce passée à Martigny chez Christine et Christophe, Jeph et Niels qui se découvrent des copains pour jouer, voir les feux d'artifices du premier août et nous qui avons une première vraie journée de pause.

Puis Thérèse et Jean-Michel se joignent à nous pour marcher une trop courte journée, Myriam qui prend le relais le lendemain et mêne les enfants au sommet du Mont Avril. La descente sur la vallée d'aoste qui s'achève sur un campement du club alpin italien. Pour le première fois les cartes du CAB servent, presque symboliquement, mais elle crée un lien. Et la rencontre là aussi est douce. le renard viendra crier la nuit pour défendre son territoire à qques mètre des tentes.

Après la traversée de Aoste en bus et une demi-journée de courses ds la plus grande ville vue depuis bientôt 2 mois, c'est Val Grisenche (à retenir) puis on bascule pour les premiers pas en France, dernier pays (de mot "dernier" fait peur, le retour angoisse...). Nous sommes aujourd'hui chez Françoise (ma cousine) et Stephane. Ils ont choisi de vivre à la montagne. Entre une Belge et un Breton, c'est logique ;-) et nous accueillent pour une pause. Les enfants découvrent des cousins éloignés de leur âge et la mayonaise prend tt de suite. Et nous avons accès à internet. Merci de cet accueil, la veille de votre départ pour la Corse.

Il faudrait vous parler aussi de ttes ces rencontres. Les professionels de la montagne, guides, accompagnateurs, gardiens, qui viennent vers nous avec une complicité qui nous place dans leur univers; notre voyage (et les compétences qu'il suppose) nous place spontanément du côté du guide plutôt que du client. Les incroyables connections qui se nouent (cette guide de Chamonix qui parle Coréen et Niels qui vont échanger des cours; Christophe tu as le bonjour d'Edith "de la Chaudière"; Michel, Didier, j'ai un candidat pour le Sarek l'an prochain, il est moniteur de Ski de fond à Autrans, ...)

Ces métiers qui nous font envie (combien de fois n'ai-je imaginer emmener des groupes découvrir tel ou tel itinéraire, ...) pèsent aussi par ce qu'ils sont nécessaires surtout à ceux qui n'ont pas apprivoisé la montagne. Jephan dessine lui les plans de son futur alpage (et découvre que pour avoir le fromage, il faut gérer le fumier ;-).

Demain, il faut repartir. Les prévisions météos sont carrément très mauvaises, et pour 10 jours. Devra=t=on finalement marcher longtemps sous la pluie ? Nous avons tjs été gâtés de ce côté. On verra. C'est le chemin qui décide.

Aujourd'hui aussi nous avons pris par internet les billets pour le retour. Le ve 17 à 20h35 nous arriverons à bxl midi... Cela me parait iréel et pour tt dire assez angoissant. Aurons nous le temps de marcher jusque là ? Pourrons nous nous refaire à une vie "de prison" comme disait ce berger...

J'arrête là, j'ai rien dit mais c'est déjà beaucoup trop long.
Je vous embrasse tous.
Tantôt les enfants rentrent d'avoir été voir une épreuve de coupe du monde de saut à ski d'été avec Stephane (merci!), ils prendront le relais.

Geoffroy (et Anne)




NB: nous n'avons encore placé AUCUNE photo de cette traversée des Alpes sur le blog ou le site. Les photos sur le site datent de la rando de l'an passé (Mont Viso) et servaient de présentation.

mercredi 21 juillet 2010

Via 2eme mois

Nous avons bascule vers la suisse en 5 trains, 7 bus et 2 jours de voyage, Nous voici maintenant a Poschiavo, au pied du massif de la Bernina (tres raide vu d'ici en bas). Le retour a la civilisation est toujours un peu difficile, tout comme de se remettre a marcher vers la nature sauvage tant qu'on y est pas... Nous sommes ici sur la terrasse du buffet de la gare et on se demande ou on va bien pouvoir trouver un petit coin plat et discret pour dresser nos deux tentes ce soir... Niels insiste pour l'hotel (le moins cher : 210 CHF), ou le petit jardinet du buffet de la gare (mais ils arrosent leur pelouse avec soin...) (et ils ne l'ont pas propose quand on leur a demande ou mettre deux tentes).
(les claviers sont toujours qwerty et allemand!) (pqr contre les montagnes sont de plus en plus modernes: on trouve enfin des connexions internet!)

anne et G
Et vive la Belgique (au fait existe-t-elle encore??)